Une journée aux courses



Dans les conversations entre copains, le sujet revenait souvent : -" Toi qui aimes les chevaux, que penses tu des courses ? Es-tu pour ou contre ? As-tu déjà joué ? Si tu joues ce n'est pas par passion des chevaux mais du jeu et de l'argent ! "

Et là, le blanc complet, non je n'y suis jamais allé, et j'en pense, et bien… pas grand chose. Tout ce que j'en sais, je l'ai lu dans " L'étalon Noir " de Walter Farley (à conseiller dans les bibliothèques). Ou grâce aux quelques très agréables heures passées avec une trotteuse réformée dont l'inoubliable puissance aurait vite fait passer n'importe lequel des galopeurs autour de nous pour un rigolo.

Entre trot et galop, ce souvenir me décide à passer une journée, pas tout à fait comme les autres au "temple du trot", à l'hippodrome de Vincennes pour, me faire mon propre jugement sur les courses de chevaux.

A peine arrivés, nous nous retrouvons tous accoudés à la barrière pour regarder les chevaux qui s'échauffent. Tout le monde y va de son commentaire et déjà pour tous, le monde des courses est fascinant:

-Tu as vu le 4, il est nerveux !
-Le 9 n'a pas une foulée sûre.
-Le 12 est vraiment beau !
-On dirait que le 2 a mal dormi ! 

Très vite, nous nous faisons notre idée sur les chevaux qui passent devant nous. 

Certains turfistes qui doivent connaître tous les chevaux comme leur poche, et qui les suivent depuis leurs premiers pas sur une piste, discutent de la forme de leurs champions et comparent les chevaux entre eux avec un œil de professionnel ! Nous écoutons attentivement, il y a peut être un bon tuyau à prendre. Entre parenthèses, le site Paris Hippiques est pas mal pour celui qui désire en apprendre un peu plus sur le monde courses et les paris hippiques.

Nous nous décidons enfin à quitter le bord de la piste et rentrons dans le hall des paris. C'est impressionnant toutes ces personnes qui viennent jouer et se retrouver autant pour parier que pour se réchauffer (il faut dire qu'au mois de décembre, même en après midi, il fait vite froid). 

Entre les lecteurs de Paris Turf et autres journaux du même genre, souvent professionnels ou joueurs assidus, se glissent quelques novices que l'on reconnaît facilement, ils ont uniquement entre les mains la feuille d'information distribuée par l'hippodrome. Cela dit, largement suffisante pour s'amuser ! 

Mais cela ne répond pas à la question : " comment joue-t-on ? ". Réponse facile à trouver en s'adressant à n'importe qui dans le hall ou en demandant une petite brochure explicative à l'un des guichets, qui vous raconte en quelques mots les bases pour savoir parier sur les courses.

La feuille d'information nous apprend que le n°2 n'a pas du dormir depuis des jours vu le nombre de fois ou il a été disqualifié, mais le n°4 sous ses dehors nerveux semble être un gagnant. Un autre petit tour sur le bord de la piste pour comparer les informations de la feuille de courses avec les chevaux qui s'échauffent, leur trouver qualités et défauts en deux ou trois passages et retour à l'intérieur pour parier (il fait toujours aussi froid en décembre). 

Là il existe deux méthodes de jeu pour les débutants: la simplifiée et la simpliste! Commençons par la simplifiée. Elle consiste à regarder les côtes des chevaux et à jouer ceux que tout le monde joue. Avantage, grandes chances de gagner, inconvénients, gains faibles. L'autre méthode, la simpliste, consiste à jouer celui qui a la moins bonne côte. Inconvénient : très peu de chance de gagner, avantage, mais: si vous gagnez vous aurez les moyens de vous payer un très bon repas ! Enfin, vous pouvez simplement jouer sur le cheval pour lequel vous avez eu un coup de cœur lors de l'échauffement (ce fameux n°12, dont nous sommes presque tombés amoureux). Cette méthode a sûrement également dû faire des millionnaires. 

Une fois choisi(s) le ou les chevaux qui vont nous faire - c'est sûr ! - gagner, il vous reste à faire la queue devant le bon guichet. Là, c'est à vous de voir, en fonction de vos moyens et des tuyaux que vous avez :-) si vous faites le pied de grue devant le guichet à 2 Euros ou celui à 50 Euros (vous trouverez aussi des guichets avec des sommes intermédiaires comme 10 et 20 Euros). 

Avec ou sans pari, voici le grand moment: voir la course. N'en perdez pas un instant, en moins de 2 minutes tout sera terminé. Il faut alors peu de temps pour comprendre comment les autres peuvent être aussi excités ! Une sorte de folie s'empare de la foule prise comme nous par l'ivresse de la vitesse, la maîtrise du geste, la passion de ce sport et du jeu. 

Le petit ticket que vous serrez dans votre main vient de perdre (au pire) sa valeur ou d'en prendre (au mieux). Le n° 4, à force de nervosité, a fini par prendre le galop, le n°2 a fini par se réveiller mais un peu trop tard et le n°12 a fait le pacha durant toute la course en 4ème position ! Et celui que nous n'attendions pas est là, le n°9 caracole en tête, l'air très fier de lui. Autour de vous, entre exclamations de joie et de (presque) désespoir, les parieurs descendent des gradins. Jamais la Française des jeux ne pourra concurrencer ces quelques minutes d'attente !

Découvrir la dégustation du vin

La dégustation est un moment fort de la vie du vin. Le vigneron, l'amateur, l'acheteur y découvrent la valeur de leur travail et de leur achat. Le vin, produit vivant et évolutif s'il en est, se transforme en cours de vie. C'est pourquoi une dégustation n'est, comme un bilan, que le reflet d'une situation et d'impressions à un instant donné.

C'est aussi la raison de remettre sur le métier son travail de dégustateur et de calibrer ses achats par un multiple de 6 bouteilles. A moins de 6 bouteilles comment peut-on suivre l'évolution d'un vin et découvrir son potentiel ?

Que sent-on au-dessus d'un verre ?

Plus de 600 substances aromatiques se dégagent d'un verre de vin !

Comment s'exercer à les découvrir ?

Portez le verre à vos narines en le tenant par son pied. Prenez plusieurs inspirations profondes au-dessus. Vous percevez plein d'odeurs. Oxygénez le vin en le faisant tourner pour accroître la perception.

Les arômes n'apparaissent pas dans n'importe quel ordre :

- tout d'abord les arômes primaires ou variétaux. Il s'agit des arômes propres à chaque cépage. Il dépendent de la maturité du raisin, des caractéristiques variétales. On distingue des arômes fruités, floraux, et parfois végétaux.

- Puis les arômes secondaires ou fermentaires. Il s'agit de la transformation des arômes du raisin par l'action des levures lors de la fermentation. L'acide plus l'alcool donnent des esters, segmentés en esters légers (fruités tels la pomme, la banane) ou lourds, générés par la fermentation malo-lactique (arômes grillés, fruits secs ou beurrés).

- Enfin les arômes tertiaires ou de vieillissement. Dans les vins de garde apparaissent des arômes animaux ou empyreumatiques dus à des réductions-oxydations et à des transformations des esters. Le musc, le foxé dans les bourgognes rouges, la noix dans les vins jaunes, le café dans certains vins blancs… sont issus d'interactions des aldéhydes sur les acides.

Faites appel à vos souvenirs. Dans votre mémoire olfactive se trouve une bibliothèque d'odeurs. Il vous reste à coller une étiquette nominative sur ces odeurs. Aidez-vous de vos propres classements internes : ce que j'aime, ce que je n'aime pas, odeurs de petit déjeuner, de campagne, de forêt,...

Odeur florale ? Fleur d'acacia typique du cépage chenin, citronnelle du muscat, pivoine dans le chiroubles ou violette dans la syrah...

Odeur fruitée ? Framboise du cabernet, groseille du gamay, griotte du pinot noir, litchi du gewurztraminer ou noix des vins jaunes du Jura...

Odeurs végétales, odeurs herbacées, comme la fougère du sauvignon ou la menthe fraîche dans certains cabernets. Dans les vins épanouis, on trouve de l'humus et du sous-bois.

Pain grillé, café torréfiée, fumée : ce sont des odeurs de torréfaction dues à l'élevage en barrique, dont le bois a été plus ou moins brûlé. Et puis, il y a les odeurs minérales, comme la pierre à fusil ou le silex, reflets de la minéralité du sol à Pouilly sur Loire.

Romarin, thym, ou laurier, ces aromates-épices se retrouvent dans les vins méditerranéens. Le poivre également est fréquent dans le côte-rôtie.

Plus fortes sont les odeurs animales, que l'on trouve dans les vins évolués. Cuir ou fourrure dans les vins de Saint-Emilion, gibier, venaison, musc ou civette, dans les vins de Bandol...

Enfin, les odeurs balsamiques, comme le santal, le pin, le cèdre ou la résine, sont souvent présentes dans les crus élevés en barrique ou dans certains terroirs, comme les graves. Toutes ces odeurs se retrouveront en bouche, car la bouche est reliée par voie interne à la muqueuse nasale. C'est la rétro olfaction.

MagnumVinum.fr propose également un article très intéressant sur la dégustation des vins.

Le Go ou Weiqi

L'Extrême-Orient est le territoire des jeux de pions. Échecs, dames et jeu de go poussent les joueurs à se dépasser et à mobiliser toutes leurs qualités. Ici, jouer trop vite peut passer pour un affront. La victoire s'obtient sur l'adversaire, mais aussi sur soi-même. Concentration exigée...

Jeu de Go

Jeu de stratégie, le go plonge ses origines dans la Chine de l'Antiquité. Connu sous le nom de weiqi, il existerait depuis trois mille ans. Plus tard, il s'est développé au Japon qui lui a donné le nom que l'on connaît. Le go compte aujourd'hui des millions d'adeptes dans les pays asiatiques où les grands joueurs sont classés en dan, comme dans les arts martiaux.

Retrouvez ici les règles simplifiées du jeu de go.

Savourer la détente avec le Shirodara

Le Shirodara est non seulement l'une des plus belles méthodes issues de l'Ayurvéda mais aussi l'une des plus intensives.

Imaginez un massage du corps, puis un agréable flux d'huile tiède continu sur le milieu du front...Cette méthode ayurvédique, appelée Shirodara rend l'esprit plus calme tout en harmonisant corps et âme. Vous vous trouvez dans un état de détente absolue et vous sentez que votre musculature se détend, surtout la nuque et les épaules. Vous vous sentez à l'aise et purifié. En effet le shirodara a des effets bénéfiques lors de migraines, épuisements psychiques, insomnie, dépressions et hypertension.

Belle saison pour le Cyclamen

Le cyclamen se plaît dans des endroits clairs, qui ne sont pas exposés à la lumière directe de la mi-journée. Alors, évitez-lui les endroits chauds et secs comme les emplacements proches des radiateurs. Il s'acclimate parfaitement à des températures fraîches, dans les patios ou sur les balcons, sous les porches et les auvents et dans les jardinets abrités. Ses couleurs deviennent même de plus en plus éclatantes au fur et à mesure de la baisse des températures.



Prévoyez une couche de sable d'un ou deux centimètres au fond du pot pour conserver un air suffisamment humide. N'arrosez pas trop cependant. Trop humidifié, le tubercule a tendance à se décomposer. Un conseil d'arrosage : ne versez pas directement l'eau sur la terre, mais dans une soucoupe ou un cache-pot et, une demi-heure après l'arrosage, jetez l'eau restée au fond. Et n'arrosez que lorsque la terre n'est plus humide.

Retirez les feuilles et fleurs fanées au fur et à mesure, avec un mouvement de traction et de torsion. Vous ferez ainsi de la place aux nouvelles fleurs et feuilles, et empêcherez le pourrissement des parties fanées de la plante.

Enfin, si vous ajoutez de l'engrais chaque semaine pendant la floraison, le cyclamen vous récompensera par une profusion de fleurs !